L’alimentation, la micronutrition et les biorythmes

L’alimentation est et restera toujours le « premier médicament ».

Le modèle crétois est aujourd’hui, fait scientifiquement prouvé, le guide de l’alimentation équilibrée qui forme une base sur laquelle la prévention prend appui. Ce modèle alimentaire individualisé grace aux bilans biologiques systémiques a une efficacité décuplée.

Il est ainsi complété par la correction des micronutriments chaque fois que des déficits en vitamines, minéraux, acides gras, acides aminés, etc. sont suspectés ou confirmés. Ces déficits sont la conséquence de multiples facteurs: la vie moderne avec son commerce, sa pollution, son rythme, sa compétition… mais surtout du terrain, du déséquilibre de la personne, de sa maladie.

L’ecosystème intestinal reçoit une attention particulière dans son exploration et dans une utilisation très individualisée des pro- et prébiotiques. La dysbiose ou déséquilibre écologique intestinal est probablement la première perturbation d’un organisme. L’étude et la correction du microbiome ouvre la voie des traitements modernes hautement individualisés des multiples maladies.

Une autre attention est apportée aux biorythmes, c’est-à-dire  à la pulsation du vivant à travers le travail de chronobiologie, et de chrononutrition. Les rythmes du jour et de la nuit, des saisons, des années soutiennent la vie et la portent comme la force du courant porte et augmente les forces du nageur.

L’homéopathie uniciste

Chaque individu est unique. Il est un assemblage sans pareil des mêmes constituants communs à tous les humains. C’est cela, cette « cuisine », qui forge la « personnalité », le caractère de chacun.

C’est ainsi que ce qui est le meilleur pour l’un est très pénible pour un autre. Nous avons coutume de parler des goûts et des couleurs. Et cela est heureux car cela donne à chaque être humain des potentialités humaines spécifiques que se complètent un peu à l’image des différents rouages d’une montre qui assemblés s’emboîtent pour nous donner l’heure.

Cet individu unique, sans copie, avec seulement des ressemblances, peut se désaccorder. Il donne alors des signes tout d’abord, des symptômes ensuite. Il s’agit à ce moment là de le ré-accorder.

Là encore les signes, les symptômes, l’inconfort, souvent aussi l’excès – Dr Masi a montré que l’attribut Divin envié par l’homme était le noyau de son dérèglement -, pointent le déséquilibre et demandent l’intervention thérapeutique. Ces symptômes ne sont pas le mal à guérir, mais l’expression du mal à guérir.

Le remède choisi selon « la totalité des symptômes » caractéristiques du patient, voire de l’étape ou de l’expérience qu’il tente de résoudre à sa façon toute personnelle, est le cœur de l’homéopathie.

Cette similitude entre remède et malade, va remettre la personne en accord avec elle même, et ce rééquilibrage va soutenir tous les processus vitaux autant dans les maladies aiguës que chroniques.

Elle est étonnament rapide.

Quand l’équilibre est présent, il y a une bien plus grande adaptabilité, plus de simplicité, une meilleure sociabilité, plus d’efficacité, il y a ce « mais c’est bien sûr » qui s’impose, et la disparition de symptôme, ou parfois une meilleure harmonie avec celui-ci.

La psychothérapie

La parole, « les mots pour le dire » de Marie Cardinal, plutôt que les maux…, la relation thérapeutique, parfois suffisent, et en tout cas accompagnent tout soin.

L’écoute dans le respect et l’engagement dans la relation thérapeutique en est le cœur.

La capacité de se réapproprier ses émotions, ses désirs, ses mouvements vers l’objet, et dans le temps juxtaposé, d’entendre et de respecter l’autre avec sa différence témoigne d’une bonne santé psychologique.

L’expérience de 30 années d’accompagnement attentif au cours de longues consultations a permis de développer des outils psychothérapeutiques adaptés à chaque situation.

Dolto, qui a toujours été profondément croyante, accueillant le mystère, la part d’incompréhensible de la vie humaine, dit que » chaque personne se donne vie par son désir de vivre. Si le sujet désir s’incarner il le fait. La vie et le désir sont une seule et même chose. Les parents ne sont que les médiateurs d’un désir à naître… » Il y a là une voie pour sortir de la culpabilité et des rapports de pouvoir. La responsabilité grandit avec la ré appropriation du sens.

La biologie systémique

A côté des examens usuels que le médecin pratique afin d’identifier les maladies dans leur stade le plus précoce possible, il existe une autre biologie qui reflète l’état d’équilibre de l’individu pris dans son ensemble.

Le fait de choisir des paramètres reflétant les mécanismes physiologiques (et non la signature d’une maladie) et de les corréler entre eux sous forme de profils ayant un référentiel commun qui est le 100%, sorte de ligne d’horizon du bilan, permet d’approcher la compréhension de l’état d’équilibre du patient (et donc son équilibre cellulaire) et de développer des bilans extrêmement puissants à même de faciliter la rencontre du patient là où il en est dans son chemin de vie.

Par voie de conséquence ils indiquent le chemin en facilitant le repérage de la grand route perdue, et permettent de prescrire un traitement (immuno-modulation, neuro-modulation, traitement de la dysbiose, correction nutritionnelles, etc.) personnalisé pour aller vers un déséquilibre moindre.

Il s’agit à nouveau de traiter la cause de la maladie. Celle-ci s’arrête n’étant plus alimentée par le déséquilibre qui la provoquait.

Mais il s’agit encore plus de véritable prévention, et de façon véritablement individualisée.

Combien de maladies auto-immunes surviennent sur un état immunitaire global déprimé ou supprimé, ce qui en est le strict inverse. Il est aisé de comprendre à ce moment pourquoi un traitement immuno-suppresseur marche parfois mais pas d’autres fois.

Je compare souvent, comme je l’ai déjà dit, cette démarche, qui implique aussi l’homéopathie et la psychothérapie, à celle de l’accordeur de piano. Sur ce piano accordé le patient/client peut mieux faire ses gammes. Chacun a sa responsabilité dans le processus de guérison: le médecin de l’équilibrer, le patient de la façon dont il gère sa vie.

Les médecines naturelles

La phytothérapie peut bien souvent supplanter le médicament.

Elle a comme avantages déterminants d’avoir une action allopathique mais beaucoup plus harmonieuse et sans effets indésirables.

Cela réside dans la coexistence, dans une même plante, de multiples constituants qui agissent en synergie contrairement à la molécule chimique isolée du médicament.

Différentes présentations qui vont de la tisane aux huiles essentielles et incluant les Extraits de Plante Standardisés qui combinent dans un totum encore vivant les différents aspects du végétal.

La gemmothérapie qui utilise bourgeons et jeunes pousses des plantes sont des profonds stimulants qui revitalisent les organismes fatigués.

Les oligo-éléments nous rendent aussi de grands services dans une action plus catalytique.

La mésothérapie

La maladie dégénérative de l’articulation trouve dans la mésothérapie une très belle méthode non agressive qui permet souvent de conserver la mobilité tant indispensable à la vie.